Initialement, à la création des BRICS, "il y avait une volonté de représenter des groupes qui voulaient être intégrés dans ce monde global", selon Hélène Clément-Pitiot, chercheuse au Centre d'étude des modes d'industrialisation de l'École de guerre économique (EGE).
D'après elle, l’association n'avait pas l'intention de représenter une alternative à l'ordre occidental: "c'était simplement jouer un rôle plus actif".
Mais l'Occident n'apparaît actuellement "plus comme un modèle", avec ses "prises de risques excessives sur les marchés et la recherche sans réflexion de gains prédateurs".
Cela a alors incité les BRICS à rechercher "plus de coopération pour assurer une résilience face à ces phénomènes de crise et à l'incompétence et au laxisme occidentaux", conclut-elle.