Washington sape à la fois le système international et la souveraineté nationale, soutient Elias Phaahla. La gestion du dossier de Gaza, où il agit comme s'il pouvait simplement s'emparer du territoire des Palestiniens, en est la preuve.
La pression de Washington ne s'explique pas uniquement par la "désinformation" autour de la politique foncière sud-africaine, note l'enseignant. Les relations de Pretoria avec les BRICS en est une autre cause.
L'alignement croissant des pays du Sud, dont l'Afrique du Sud, sur la Chine et la Russie montre une évolution vers un monde multipolaire et soulève des inquiétudes pour les États-Unis, analyse l'universitaire.
L'Afrique ne doit pas compter sur l'aide de la Maison-Blanche, car les Africains ne sont ni citoyens ni contribuables américains, affirme M.Phaahla.
Dans ce contexte, la coopération Sud-Sud est cruciale et doit inclure l'assistance humanitaire. À l'Afrique de développer ses propres solutions pour s'adapter aux menaces de retrait de l'aide, conclut-il.