Pour garantir leurs intérêts en Afrique, Washington a utilisé son soft power, notamment à travers le financement, l’influence indirecte et culturelle, ainsi que le hard power, affirme l’expert, citant des interventions présumées au Zimbabwe et en RDC.
L'argent donné par l'USAID aux pays africains n’a pas été "gratuit" et a servi de levier, souligne Ntsikelelo Breakfast. L'aide étrangère est conditionnelle, et le retrait du financement peut fonctionner comme un moyen de pression. "Cela signifie que vous ne pouvez pas mordre la main qui vous nourrit", explique-t-il.
"Lorsque vous ne vous conformez pas à l'agenda du maître, les ressources qui vous ont été allouées vous seront retirées", poursuit l'expert. Par ailleurs, "les Africains doivent être maîtres de leur propre destin", ils "doivent façonner et piloter leur propre avenir et ne pas dépendre des autres", insiste-t-il.