Sur le réseau social Truth Social, Donald Trump a déclaré que les financements à l'Afrique du Sud cesseraient jusqu'à ce qu'une enquête sur les violations présumées des droits de l'homme dans le pays soit menée.
Il a notamment pointé du doigt la politique foncière, accusant les "médias de gauche radicale" de passer sous silences les saisies de terres.
Sur X, le Président sud-africain a répondu que le gouvernement "ne confisque aucune terre", et que la récente loi sur l'expropriation était conforme à la Constitution.
"L’Afrique du Sud, comme les États-Unis et d’autres pays, a toujours eu des lois sur l’expropriation qui équilibrent la nécessité d’une utilisation publique des terres et la protection des droits des propriétaires fonciers", a précisé Cyril Ramaphosa.
Il s'est néanmoins dit ouvert à la discussion avec Washington sur le sujet et sur "les questions d’intérêt bilatéral".