Le gouvernement des Comores dément l'intention du Président de transmettre le pouvoir à son fils Nour al-Fath.
Beit-Salam évoque une "interprétation délibérément erronée" du discours prononcé par Azali Assoumani le 23 janvier.
Le Président Azali "a plutôt parlé 'd'un enfant' qui viendrait lui succéder, sachant qu'il est coutume aux Comores, de qualifier tout citoyen 'd'un enfant', sans nécessairement parler de sa propre progéniture", peut-on lire dans un communiqué.
Le gouvernement rappelle qu'il y a une semaine, lors d'une interview, le dirigeant du pays a nié toute intention de transmission héréditaire du pouvoir, notant que c'est le tour d'un ressortissant de l'île d'Anjouan de diriger le pays.
Auparavant, plusieurs médias avaient rapporté qu'Azali Assoumani avait déclaré devant un public son intention de transmettre le pouvoir à son fils après l'expiration de son mandat en 2029.