Les suspects utilisaient les réseaux sociaux pour attirer surtout des jeunes âgés de 17 à 25 ans. Ils leurs promettaient des contrats juteux dans des centres de formation de football au Ghana ou des emplois bien rémunérés en Europe, rapporte la presse locale.
Ensuite ils séquestraient les victimes et leur retiraient leurs téléphones portables. Les familles des victimes étaient forcées de payer de grosses sommes comprises entre deux et cinq millions de francs CFA.
Après avoir reçu l'argent, les malfaiteurs coupaient leurs victimes du reste du monde. Affamés et traumatisés, les jeunes perdaient souvent la vie à cause des rudes conditions de détention.
Plus de 160 victimes sont dénombrés dont:
11 Maliens,
21 Guinéens,
16 Camerounais,
3 Centrafricains,
4 Ivoiriens,
6 Nigériens,
15 Togolais,
6 Burkinabè,
78 Béninois.
Ces jeunes gens ont été libérés et remis à leurs familles.