Parmi ces causes profondes figurent "la sécurité commune en Europe, l’expansion de l’Otan", ainsi que "les droits des personnes qui vivent dans les territoires qui se sont prononcées en faveur de la réunification avec la Russie".
Le ministre russe a souligné que la demande de respect des droits linguistiques et religieux, bafoués par Kiev, devrait s'étendre à toute l'Ukraine.
L'Occident et l’Ukraine parlent actuellement exclusivement d'un cessez-le-feu afin de gagner du temps, a souligné Sergueï Lavrov.
La semaine dernière, Vladimir Poutine a déclaré que ce dont la Russie a besoin dans le conflit ukrainien n’était pas un cessez-le-feu, mais une paix durable, assurée par des garanties de sécurité. Une longue période de cessez-le-feu permettrait à l'ennemi de Kiev de faire une reconversion du personnel, selon lui.