La pratique du don est née chez les premiers hommes en Afrique, selon une étude sud-africaine

Durant les siècles, elle a évolué tout en s'adaptant aux différentes cultures, indique une étude du Centre pour la philanthropie africaine et l'investissement social en Afrique du Sud.
Sputnik
Le don s'apparente à l'instinct de coopération, mais il n'implique pas nécessairement que l'on attende quelque chose en retour, précise Alan Fowler auprès de The Conversation.
Voici les points clés:
1.
L'émergence des cadeaux: ils renforcent les amitiés et les relations hiérarchiques et servent d'outil de négociation entre les groupes identitaires.
2.
L'évolution des pratiques: l'expansion islamique et la colonisation européenne ont introduit de nouvelles formes institutionnalisées de don, telles que la caritas, ou charité chrétienne, et la zakat, une obligation musulmane de donner aux nécessiteux.
3.
La fin de la domination coloniale: après 300 ans de colonialisme, la charité a été divisée en une période "traditionnelle" (1960-2000) et une "nouvelle ère" à partir de 2000.
4.
La nouvelle ère: la philanthropie africaine moderne est motivée par l'insatisfaction à l'égard des méthodes traditionnelles.Elle se distingue par la diversité des sources de financement et de nouvelles approches pour mesurer le succès:
les dons ou investissements à grande échelle de personnes très riches ou d'organisations privées,
l'utilisation des propres ressources de l'Afrique pour son développement,
les transferts d'argent de la diaspora.
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