La France utilise "certains détours" pour continuer à profiter de l'uranium nigérien

"Nous savons qu'ils sont intéressés par cet uranium et qu'ils comptent vraiment continuer à avoir la main sur cet uranium", affirme auprès de Sputnik Afrique Tchiroma Aissami, acteur de la société civile.
Sputnik
L'Europe et notamment la France "qui était vraiment le principal exploitant de l'uranium nigérien", veut revenir "d'une manière ou d'une autre", souligne-t-il.
Cependant, côté Niger, "ce n'est plus comme avant", fait remarquer le militant.
Et d'ajouter: "Aucun pays n'a plus vraiment la latitude de faire ce qu'il veut chez nous, vraiment par rapport à l'exploitation de nôtre uranium. Ça, c'est une chose que toutes les compagnies et tous les pays doivent vraiment garder en tête".
Le Niger agit en sorte que l'exploitation de l'uranium soit vraiment une source de prospérité, insiste M.Aissami.
"Si le partenariat va à l'encontre des intérêts du Niger, on va leur dire non, on va les arrêter net, ça c'est clair", tranche-t-il.
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