La Cour suprême du Ghana a donné son feu vert à la loi "sur les droits sexuels et les valeurs familiales", annonçant le rejet de deux recours s’opposant au projet de loi, a annoncé Avril Lovelace-Johnson, juge de la Cour suprême du Ghana.
"Il n’y a pas d’acte que la Cour suprême puisse annuler en vertu de sa compétence", a-t-elle déclaré après avoir présidé le panel des sept juges, ajoutant que le projet pouvait "devenir une loi conformément aux dispositions énoncées dans la Constitution".
Ce projet avait été adopté par le Parlement en février. Il vise notamment à "interdire les activités LGBTQ+ et la propagande ou la promotion des activités LGBTQQIAAP+", selon le document.
Le texte prévoit jusqu’à trois ans de prison pour une personne ayant eu des relations homosexuelles et entre trois et cinq ans pour "la promotion, le parrainage ou le soutien intentionnel d’activités LGBT+".
La Cour suprême avait été saisie sur la question par le journaliste Richard Dela Sky et la chercheuse Amanda Odoi.