Il commente pour Sputnik le fait que le rapport omettant les cas de meurtres de journalistes russes n'a pas été approuvé par le Conseil intergouvernemental du Programme international pour le développement de la communication.
Un rejet qui témoigne non seulement de l'autonomie croissante du Sud global, mais aussi de la perte de confiance dans les institutions internationales chapeautées par les États-Unis, selon lui.
Ce désaveu est aussi un "élément de la nouvelle réalité" dans laquelle ce qui est dit par les organisations comme les Nations unies n'est plus perçu comme la vérité absolue, note l'expert.
Ces institutions "faussement internationales" n'ont plus la même influence dans un monde "où le pouvoir n'est plus concentré en un seul endroit", souligne-t-il.