Le conflit de Gaza est un reflet "de l'histoire plus large de l'exploitation"

Selon le chercheur sud-africain Rasigan Maharajh, il existe un lien entre le silence mondial sur les crises similaires et la complicité historique des systèmes coloniaux.
Sputnik
"Si nous n'avions pas une telle identification fondée sur l'exclusion, si nous avions en fait embrassé notre humanité commune, des problèmes tels que le génocide ne se seraient pas produits et ne pourraient pas se produire à l'avenir", a déclaré à Sputnik Afrique le directeur en chef de l'Institut de recherche économique sur l'innovation.
Il a plaidé pour un monde construit sur la solidarité, l'antiracisme et la collaboration.
"Il est très important de reconnaître non seulement le génocide tel que nous le voyons se dérouler en temps réel mais aussi un miroir sombre représentant à rebours la menace permanente d'un génocide à l'encontre des peuples marginalisés", a-t-il expliqué.
Se tournant vers l'avenir, M. Maharajh s'est montré optimiste quant aux perspectives des jeunes générations.
"La génération Z reconnaît la menace à laquelle nous sommes confrontés, mais elle n'est pas enfermée dans les formes mal définies et démodées du néocolonialisme et du nouvel impérialisme tels que nous les voyons aujourd'hui", a-t-il conclu.
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