A contrario, Kiev a été incapable de relancer sa "machine de guerre" pour empêcher l'avancement russe, selon lui.
Le professionnel de presse ne note pas beaucoup de changement dans la couverture du conflit, avec des médias français restant "complètement à côté de la plaque". Même la bourde avec un militaire ukrainien portant un casque nazi n'a pas eu d'effet sur la stratégie de communication, constate-t-il.
Laurent Brayard déplore la volonté de l'Occident de "maîtriser l'information au maximum", ce qui donne naissance à de multiples manipulations.
"Il y a toujours eu de la propagande, d'ailleurs, depuis que la presse existe. Mais là, on est évidemment dans un moment où le métier de journaliste devient très compliqué", ajoute-t-il.
Le reporter espère que la façon occidentale de voir le journalisme changera à l'issue du conflit. Il prône un aspect multipolaire du monde, à rebours du modèle actuel "bloc contre bloc".