"Ils vont pas faciliter la tâche au Niger, c'est au Niger et aux Nigériens de voir comment maintenant faire en sorte que la production puisse continuer et aussi la vendre", explique Ali Idrissa Nani.
Il appelle ainsi Niamey à "se donner tous les moyens de protection et argumentaire pour pouvoir défendre sa position".
Selon lui, Orano avait de facto "bloqué l'activité minière sur le terrain" suite à la fermeture de la frontière avec le Bénin, évoquant l’impossibilité de "sortir l'uranium du territoire nigérien de par la frontière".
Dans ce contexte, le Niger "s'est cru en droit de prendre des mesures dans le sens de protéger cette activité", souligne l'analyste.