La présence militaire française était une "épée de Damoclès" sur la tête du peuple et des dirigeants tchadiens, a déclaré à Sputnik Afrique Bishop Amane Mamate, président de l'organisation panafricaine Nekemando, qui se félicite de la rupture de l’accord de défense entre N'Djaména et Paris.
"Derrière eux, ils laissent la souffrance, la douleur et la misère. Nous avons les ressources sur la terre, sous la terre, il faut les exploiter. Mais ces ressources ont été considérées comme des réserves stratégiques de la France", souligne-t-il.
Au contraire de la France, la Russie peut offrir des partenariats "gagnants-gagnants", comme le prouve l'exemple des pays du Sahel, ajoute le militant.
"La Russie est la bienvenue, nous l'avons toujours dit. Regardez les pays comme le Mali et le Niger. Ils sont aussi en train de développer leur pays. Ils sont en train de construire des centrales nucléaires, des usines, ils sont en train d'employer les gars. Et c'est la Russie qui les aide", affirme-t-il.