Les villes africaines sont vouées à être le "moteur de l’émergence économique" du continent, selon un classement établi par le média Jeune Afrique.
Parmi les enseignements de ce classement:
Le Cap s’appuie sur une gouvernance de pointe et ne souffre d’aucun point faible;
Kigali (2e) et Johannesburg (3e) bénéficient d'une bonne qualité de vie;
Casablanca (4e) est saluée pour son dynamisme économique, qui attire les investissements étrangers;
Rabat (5e) est plébiscité pour sa sécurité et ses espaces verts;
À Nairobi (6e), les transports en commun sont un point noir;
Abidjan (9e) est une ville attractive pour créer une société, mais pèche par la disponibilité des logements;
Douala (23e) et Yaoundé (24e) figurent en milieu de classement, freinées par les transferts de capitaux flous de l'État central.
Kinshasa (28e) et Brazzaville formeraient la troisième agglomération du continent, si les deux villes se rapprochaient;
Les villes africaines ont globalement du mal à fournir des réponses à cinq enjeux majeurs:
l’intégration économique,
les infrastructures,
l’inclusion des néo-urbains,
la coopération entre villes,
la relation avec l’État.