C'est ainsi qu'il a répondu à la question de savoir s'il était favorable à la présence militaire française au Sénégal. Cependant, celle-ci "ne correspond pas à notre conception de la souveraineté et de l'indépendance", a-t-il dit dans une autre interview, le même jour.
"Si cela doit être fait, cela sera dit aux autorités françaises qui en auront la primeur et suivant les calendriers établis", a indiqué le dirigeant sénégalais.
La veille, le gouvernement tchadien a fait part de sa décision de rompre l'accord de coopération de défense avec la France.
Le Tchad a ainsi emboité le pays à trois autres pays sahéliens (le Mali, le Burkina et le Niger) qui avaient exigé de Paris de retirer ses contingents.