Le document ne mentionne aucun cas de mort de journalistes russes, ce qui fait d'Audrey Azoulay, directrice générale de l'Unesco, une complice dans la guerre contre la vérité, a-t-il souligné.
Le haut responsable a ajouté que le front médiatique fait partie des principales dimensions de la campagne agressive menée par l'Occident collectif contre la Russie. D'autres pays qui adoptent une ligne indépendante dans les affaires intérieures et étrangères sont également visés, selon le ministre russe.
Tous les deux ans, le secrétariat de l'Unesco prépare un rapport sur la sécurité des professionnels de médias. D'après le récent bilan, le taux d'impunité pour les meurtres de journalistes reste élevé: 85%, soit une baisse de 4 points seulement en six ans.
Reprenant tous les cas en 2022-2023, le document ne recense aucune mort de journalistes russes. Cette omission a été pointée du doigt par plusieurs médias russes. Le groupe Rossiya Segodnya dont fait partie Sputnik a envoyé une lettre à la directrice générale de l'Unesco, lui demandant de cesser de taire de tels faits.
Audrey Azoulay a présenté ce rapport dans le cadre de la 34e session du Conseil intergouvernemental du Programme international pour le développement de la communication, mais il n'a pas été approuvé.
La Russie n'était pas la seule à contester le document. Le Liban, les Philippines, l'Indonésie, la Colombie et la Palestine ont également fait part de leurs revendications. Plusieurs autres pays ont insisté sur la nécessité de réviser le rapport en tenant compte des informations officielles.