L'instauration d'un document biométrique unifié pour l'AES est une étape importante dans l'intégration régionale, a déclaré à Sputnik Afrique Iba Karim, ancien parlementaire burkinabé.
Cela facilitera les démarches administratives, réduira les coûts, les risques de falsification. Cela pourrait aussi avoir des retombées économiques positives.
"Ces documents standardisés pourraient simplifier les formalités douanières et réduire les contrôles aux frontières, favorisant une mobilité accrue des citoyens et des marchandises. Cela renforcerait aussi les échanges intra confédéraux", explique l'expert.
L'initiative marque une "rupture avec la CEDEAO", estime pour sa part Agali Welé, Vice-président du Bloc pour le Redressement et le Développement du Mali. Cela montre la volonté des autorités des pays du Sahel d'assumer les changements géopolitiques.
"C'est une avancée très significative et qui a mis beaucoup de personnes à l'aise et qui a donné la confiance à beaucoup d'autorités, de personnalités, de citoyens", souligne-t-il.