Cinq jours avant le crash de l'avion DHL à Vilnius, le quotidien britannique Times avait déclaré que la Russie pourrait répondre aux attaques de missiles occidentaux à longue portée notamment via des "colis DHL capables de faire exploser un avion", rappelle Sputnik. Alexeï Jouravlev, premier vice-président du Comité de défense de la Douma (chambre basse du parlement russe), a déclaré que cet article du Time n'était pas le fait du hasard.
"Ce n'est pas pour rien que la presse britannique a récemment affirmé, en faisant référence à des sources anonymes, que les services spéciaux russes pourraient préparer des actions contre l'Occident en utilisant des colis DHL. De toute évidence, à ce moment-là, une provocation était déjà prête avec l'avion", a-t-il affirmé.
La société affirme n'avoir pour l'heure n'avoir aucune preuve de colis suspects à bord de l'avion.
La piste du sabotage est discutée, a cependant déclaré à la presse Konstantin von Notz, président de la commission parlementaire allemande chargée de surveiller les renseignements.
Son adjoint, Roderich Kiesewetter, a souligné que les services secrets soupçonnaient la Russie:
"S'il s'avère qu'un engin explosif a provoqué le crash de l'avion lundi, les pays de l'Otan devront se consulter conformément à l'article 4 du traité et, si nécessaire, rendre public le fait que nous avons atteint un point de tension", a-t-il affirmé sur Deutschlandfunk.