Le Président russe avait averti qu'autoriser Kiev à frapper la Russie en profondeur reviendrait à une participation directe de l'OTAN, a rappelé le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov dans un entretien avec le journaliste Pavel Zaroubine.
Mais cet avertissement "clair, raisonné et sans ambiguïté" a été ignoré.
"Ce qui s'est passé est un mélange de frénésie de la part des décisionnaires, un mélange de leur nature qui est celle du parti de la guerre, ainsi que d'une soif de vengeance politique interne. Tous ces facteurs ont été fusionnés à Washington", a affirmé le responsable.
Une situation qui a appelé des mesures énergiques de la partie russe, a-t-il conclu.