Survivre plutôt que vivre: le calvaire d'un garçon gazaoui et de son père après un raid meurtrier

Mahmoud Farid ne quitte pas son fils cloué au lit d'hôpital depuis que l'éclat d'un obus israélien lui a brisé la colonne vertébrale entraînant une paraplégie.
Sputnik
Des morceaux de la munition sont toujours dans le corps du garçon. Les médecins n'ont pas pu l'opérer à cause de son état fragile. Ils ne sont pas non plus capables de lui assurer une rééducation appropriée, car les bombes israéliennes ont détruit les équipements.
Le garçon n'est pas autonome et son père l’est aide dans tous les gestes quotidiens.
Presque toute leur famille a été emportée par l'attaque qui a pulvérisé la maison à cinq étages qui avait abrité plus de 70 personnes. Mahmoud Farid est resté indemne parce qu'il se trouvait ailleurs au moment du raid mortel.
Un autre enfant a été sorti vivant des décombres de cet immeuble, un nourrisson. Les médecins se sont longuement battus pour sa vie, mais il a succombé à l'hôpital.
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