Cette réponse "proportionnée" est censée "créer un effet dissuasif", a déclaré à Sputnik le Dr. Legend Asuelime, chercheur à l'Université de Johannesburg.
Le test peut également être perçu comme une preuve "de résilience face aux sanctions occidentales qui visent à bloquer l'accès de la Russie aux technologies avancées et à paralyser son développement".
L'expert rappelle que Moscou considère les frappes ukrainiennes sur son territoire comme l'implication de l'Otan dans le conflit. Cette ingérence, ainsi que l'expansion croissante de l'Alliance en Europe de l'Est "suscitent à Moscou une crainte d'encerclement".
Dans ce contexte, les récentes décisions de l'administration Biden pourraient être interprétées comme une volonté d'escalade avant que Trump ne reprenne le pouvoir, note le Dr. Asuelime en mettant en garde contre une possible "erreur de calcul".