"Ce traité concernait les missiles balistiques, les missiles de croisière, les lanceurs de missiles d’une portée de 500 à 1.000 km, c’est-à-dire de courte à moyenne portée, et de 1.000 à 5.500 km, dits de portée intermédiaire", rappelle Larry Johnson.
"Je pense que Vladimir Poutine s'adresse ainsi aux États-Unis et à l’Occident: 'OK, vous avez abrogé ce traité. Maintenant, laissez-nous vous montrer ce que nous avons'", explique-t-il.
Ce qui rend le nouveau missile russe particulièrement intéressant, c’est qu’il s’agit d’un engin hypersonique qui se déplace donc "à une vitesse qu’aucun système de défense aérienne occidental n’est capable d’arrêter", poursuit-il.
"Nous verrons si l’Occident fera marche arrière maintenant - ou non", conclut l'ancien officier.