La modification du document a été accueillie avec circonspection par l'Occident, a souligné dans une interview Sergueï Narychkine.
Selon lui, les puissances occidentales comprennent que les ajustements dévaluent largement les efforts des États-Unis et de l'Otan pour infliger une "défaite stratégique" à la Russie.
Les ennemis "sont obligés d'admettre que la détermination du Président russe à défendre fermement les intérêts nationaux par tous les moyens disponibles réduit la marge de manœuvre de Washington et de Bruxelles", a indiqué le directeur du SVR.
Vladimir Poutine a approuvé les modifications de la doctrine nucléaire le 19 novembre. Le document élargit la liste des menaces susceptibles d’entraîner le recours aux armes nucléaires tout en soulignant que celles-ci restent un moyen de dissuasion, dont l'utilisation est une mesure extrême et forcée.