Le rapport concerne la sécurité des journalistes en 2022-2023 et sera présenté au siège de l'Unesco les 21 et 22 novembre à Paris.
Voici les réactions détaillées de médias russes:
Selon la compagnie nationale russe de télévision et radiodiffusion VGTRK, "ce projet de rapport démontre l'inaptitude totale de Mme Azoulay à occuper son poste de haut rang".
"Indignée", la chaîne de télévision RT souligne que la publication ne mentionne pas de nombreux cas de violences contre ses journalistes, comme la tentative d’assassinat en avril 2022 de Margarita Simonyan, rédactrice en chef de la chaîne, et de cinq autres journalistes. Le crime aurait été organisé par le service de sécurité ukrainien (SBU). L'Unesco n'a pas réussi à maintenir sa neutralité, selon RT.
La rédaction de la chaîne de télévision Pervy a fait savoir qu’elle rejetait "catégoriquement une approche aussi biaisée pour décrire le problème de la sécurité des journalistes dans le monde moderne". La chaîne demande d'inclure les statistiques concernant les cas de décès ou de blessure des journalistes russes.
Pour l'Union des journalistes de Russie, le rapport "soulève de sérieuses questions sur l’objectivité et l’impartialité de l’approche de ses auteurs, en particulier compte tenu des nombreuses preuves d’attaques, de menaces et de décès de journalistes et de professionnels des médias russes". L'Union insiste pour réviser le contenu du rapport.
La porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères a qualifié le rapport de "manifestement partial, à la limite du racisme". La Russie ne tolérerait pas de telles actions, selon Maria Zakharova.