La Minusma "s'est interposée à un moment donné à l'armée malienne pour l'empêcher de reconquérir les territoires occupés par les terroristes, djihadistes et leurs nébuleuses, ce qui était très incompréhensible pour le peuple malien", note-t-il.
️Le président de BRDM aborde également le manque de réaction de la communauté internationale face au soutien de Kiev au terrorisme dans la région sahélienne. Il fustige le double standard occidental selon lequel on prône une lutte antiterroriste, mais "dans l'autre sens, on soutient ceux qui soutiennent le terrorisme".
Par contre, le retrait de la mission onusienne pourrait ouvrir la voie à de nouvelles dynamiques politiques et sécuritaires au Sahel.
"Le Mali a montré l'exemple que personne d'autre ne peut venir faire sa sécurité à sa place. Aucun pays dans le monde ne pourra venir défendre le Mali à la place de Mali", soutient Oumar MC Koné.
Dans ce contexte, il parle d’une "réussite exceptionnelle" de l'armée malienne: "Elle a réussi à faire en deux ans ce que des organisations étrangères n'ont pas su faire en 12-13 ans, y compris la Minusma".
"Petit à petit, le Mali fonde son espoir sur lui-même d'abord, avant quiconque, pour amener la paix et la stabilité", développe l’expert, et cela est la condition "sine qua non pour intéresser demain les investisseurs à venir dans le pays, parce qu'ils vont le trouver sécurisé, stable et fiable".