Plus l'effectif de la Minusma augmentait, "paradoxalement, c'est à ce moment-là que les attaques terroristes se multipliaient", a déclaré à Sputnik Afrique Seydou Oumar Traoré, journaliste malien.
"Trop de villages brûlés, il y a eu trop de déplacés, trop de civils tués, trop d'attaques contre les camps militaires au Mali. Donc voici globalement le bilan de la Minusma", note le journaliste.
L’expert salue les changements opérationnels dans l’armée malienne, qui est devenue ces dernières années une force "offensive" et non "défensive".
De plus, l’apparition de l’AES réunissant le Mali, le Burkina Faso et le Niger pourrait "amener une sécurité durable" au Sahel, selon lui.
Le partenariat de Bamako avec Moscou a considérablement changé la donne:
"Le Mali n'est pas un État pauvre, nous sommes un État très riche. Mais nous avons été maintenus dans la pauvreté par les forces onusiennes, par l’Otan et par des forces envahisseuses, à la différence de la Russie, qui vient en tant que partenaire sincère respectant les principes importants pour le Mali".