Les travaux ont démarré en 2016. La mise en service du complexe était prévue pour 2018, mais le chantier a pris du retard.
La base a plutôt pour vocation de contrer l'éventuelle attaque russe, a avoué le Président polonais, ce alors qu'elle a été initialement conçue pour intercepter des missiles iraniens.
Le système de lancement vertical Mk 41 VLS est capable de tirer les missiles de croisière américains Tomahawk pouvant être équipés d'ogive nucléaire, explique à Sputnik un expert militaire.
Un tel remplacement n'est toujours pas repérable par des moyens techniques de renseignement, selon Igor Korotchenko.
La base abrite également un radar AN/SPY-1 et des missiles antibalistiques SM-3.
Lors des essais, ces derniers ont démontré l'aptitude à détruire non seulement des missiles balistiques intercontinentaux, mais aussi des satellites en orbite terrestre basse, signale toujours auprès de Sputnik M.Korotchenko.
La construction aurait coûté 850 millions de dollars à Washington, d'après des sources ouvertes.
Pour Moscou, l'ouverture de cette base n'est rien d'autre qu'une tentative de contenir le potentiel militaire de la Russie. Elle entraînera des "mesures appropriées pour assurer la parité", a déclaré le porte-parole du Kremlin.