"Les populations sont éveillées", selon elle, et "cherchent des informations crédibles et elles savent que les informations crédibles ne viennent pas des médias mainstream occidentaux".
Elles se réorientent donc vers d'autres sources d'information. Tant que les médias russes resteront dans une optique qui soit ouverte, qui garantisse la diversité d'opinion, "ils ont une route qui est plutôt optimiste", a indiqué la panafricaniste en marge de la conférence ministérielle Russie-Afrique à Sotchi.
De plus, "les types de collaboration" élaboré par la Russie "avec des médias africains qui permettent à des intervenants africains de pouvoir exprimer leur point de vue est quelque chose qui est très apprécié un peu partout en Afrique", avance Mme Yamb.
La militante estime également que les médias et les autorités occidentales regrettent ces sanctions.
"L'ère de la domination, des sanctions, de la coercition, est terminée. Aujourd'hui, il faudrait que l'Occident fasse preuve de plus de maturité et comprenne qu’il faut qu'on puisse discuter quand il y a des désagréments, on prend la voie de la diplomatie, on ne prend pas la voie de la force."