Par exemple, les institutions peuvent dire qu'il "faut accepter de passer des lois anti, des lois pro-LGBT, il faut décriminaliser l'homosexualité" pour obtenir tel ou tel financement, a-t-elle expliqué.
"Au lieu de soutenir les efforts de développement des pays africains qui savent le mieux ce qui est bon pour eux, ils décident du haut de leur bureau de Washington, d'instrumentaliser les moyens financiers qui sont à leur disposition, qui nous appartiennent aussi parce que tous les pays africains sont membres du FMI et de la Banque mondiale", a indiqué Mme Yamb.
Selon la militante, c'est la raison pour laquelle "les Africains sont très intéressés à ce qui se passe dans les BRICS".
Le groupe pourrait offrir une alternative "même en ce qui concerne les moyens de paiement, les moyens de financement, la Nouvelle banque de développement des BRICS".
Elle pourrait donc être "une alternative à un système qui a été construit sur des bases qui sont totalement obsolètes aujourd'hui", conclut-elle.