Le plan de paix du Président élu américain Donald Trump, dévoilé par le Wall Street Journal, a des chances "minimes" de voir le jour, mais peut servir de point de départ aux négociations, a déclaré à Sputnik l'analyste politique et militaire russe Sergueï Poletaïev.
"La Russie ne l'acceptera pas sous sa forme actuelle, car l'un de ses principaux objectifs -l'élimination de la menace militaire émanant de l'Ukraine- n'est pas traité. Le plan ne conviendra pas sous cette forme", a-t-il indiqué.
Cette menace militaire émane d'une potentielle adhésion de Kiev à l’Otan et du fait que le pays augmente son armement, souligne l'expert qui rappelle l'accord d'Istanbul et la proposition de paix russe de juin, qui insistait sur la réduction de la taille de l’armée ukrainienne.
Quel que soit l’accord conclu, sa mise en œuvre sur le long terme dépendra en premier lieu de la puissance militaire, économique et politique de la Russie, souligne encore l’observateur.
Le plan révélé par le Wall Street Journal comprend le gel de la ligne de front, la création d'une zone démilitarisée et l'abandon pour vingt ans du projet d'adhésion à l'Otan.