D'après Sergueї Lavrov, si en février 2014 l'Ukraine avait respecté tous les accords, la Crimée serait restée dans son giron, et si les accords de février 2015 avaient été appliqués, le Donbass serait également au même point.
En même temps, le chef de la diplomatie a souligné que la Russie était prête à un règlement politique du conflit, pas d'un cessez-le-feu temporaire, mais d'éradiquer les causes profondes de la crise:
l'élargissement de l'OTAN vers l'est;
la création de menaces pour les intérêts vitaux de la sécurité de la Russie;
la violation par le régime de Kiev des droits des Russes et des habitants russophones d'Ukraine;
Kiev a riposté à l'initiative de paix avancée par le Président russe en juin par une intrusion dans la région de Koursk et des attaques aériennes sur des zones frontalières. Le Président a qualifié ce comportement de très irrationnel et a suggéré que ces actions visaient uniquement à montrer que les investissements de l'Occident et des États-Unis n'avaient pas été vains.