Et pourtant, ce ne sont pas des acteurs ni des décorations. Le bâtiment sert de refuge à ceux qui ont perdu leurs maisons dans les frappes israéliennes ou qui ne peuvent pas retourner chez eux de peur de périr dans un prochain raid.
La décision des théâtres libanais d'accueillir ces gens a été "simple et compréhensible", explique à Sputnik Qasim Istanbul, fondateur du théâtre national de Tripoli.
En plus de donner un abri aux personnes déplacées, le théâtre organise des activités pour les faire rebondir après le traumatisme des bombardements.
Un défi qui semble de taille car ceux qui témoignent au micro de Sputnik parlent souvent d'une énorme peur qu'ils continuent à éprouver jusqu'à dans leur sommeil.