"Le système financier international a toujours été injuste vis-à-vis de l'Afrique", avance-t-il, et le fait qu'aujourd'hui les BRICS s'intéressent à une alternative au système de paiement SWIFT est "une initiative en soi louable pour les États africains".
Pour lui, les BRICS pourraient "assumer en partie la volonté des États africains de sortir de la néocolonisation", conclut-il.
"Les États africains aujourd'hui prennent le temps d'observer, de structurer leur entrée au sein des BRICS", considère David Melvin Eboutou.
Il met en avant la "bonne image de l'économie mondiale" que représentent les leaders réunis ces 3 derniers jours à Kazan. "C'est quand même des hégémons, des acteurs centraux de la géopolitique mondiale", souligne-t-il. Pour lui, la tenue du sommet "nous conforte dans l'idée selon laquelle on peut effectivement aller vers la construction efficace d'un monde multipolaire".