Zone de Contact

Des "pays africains ont compris qu'ils n'ont rien gagné en coopérant avec les pays occidentaux"

Le coup d'envoi du sommet des BRICS de Kazan a été donné. Une vingtaine de chefs d'État ont répondu présent à l'invitation du Président russe pour l'événement politique majeur de l'année 2024. Au micro de Sputnik Afrique, Riadh Sidaoui, journaliste, écrivain et politologue tuniso-suisse nous a dressé les enjeux de ce sommet des BRICS.
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"Cette réunion vient dans une situation très délicate, surtout au Moyen-Orient, parce que l'Iran fait partie aujourd'hui des BRICS et l'Iran est menacé par une attaque israélienne. On ne sait pas jusqu'à maintenant la nature de cette attaque. C'est une attaque qui va viser aussi les infrastructures et les sites nucléaires comme les infrastructures du pétrole, des hydrocarbures en Iran. Et là, ça va compliquer évidemment les choses parce que les pays des BRICS, certes, ce n'est pas une alliance militaire, mais il y a une solidarité, une solidarité surtout au plan économique", a déclaré auprès de Zone de Contact Riadh Sidaoui, journaliste, écrivain et politologue tuniso-suisse.

"Plusieurs pays africains ont compris. Ils n'ont rien gagné des États-Unis d'Amérique, de l'Union européenne ni de la France au plan économique. C'est pour cette raison qu' ils ont fait une réorientation vers les pays des BRICS, vers la Russie et la Chine. Je cite plusieurs exemples. Tout d'abord, c'était la République centrafricaine, et puis c'était le Mali, et puis c'était le Burkina Faso", a-t-il ajouté.

Retrouvez également dans ce numéro:
- Florian Philippot, homme politique français, président du parti politique Les Patriotes et Issoufou Boubacar Kado Magagi, analyste politique nigérien sur leurs impressions en marge du sommet des BRICS.
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