Vladimir Gavroshenko a raconté à Sputnik comment il a été envoyé de force sur le front, bien qu'il lui manque trois doigts et qu'il ne peut pas manier d'armes.
"Ils m'ont convoqué quatre fois, je n'y suis pas allé. Ils m'ont encore convoqué en disant qu'il fallait mettre à jour les données, je suis passé par la commission, et ils m'ont immédiatement arrêté. J'ai été mobilisé, malgré le fait qu'il me manque presque trois doigts. Je ne pouvais pas tirer. Ils sont tous cons et le gouvernement aussi. Ils attrapent les gars dans les rues, les ouvriers", déplore-t-il.
Le commandement joue à la "guerre" en étant confortablement assis à l'arrière, ajoute-t-il.