Les parents de Fatimah, son mari et leurs enfants habitent tous dans une chambre de concierge en bord de mer à Beyrouth. Ils sont à court d'argent et le père de famille frappe à toutes les portes pour trouver un emploi, en vain.
Ils n'ont pas encore obtenu le statut de personnes déplacées, les enfants ne peuvent donc pas aller à l'école. C'est Fatimah qui s'occupe de leur éducation. Ensemble, ils vont à la plage pour quelques leçons. Une occasion aussi de s'échapper de la promiscuité de leur habitation.
Malgré les difficultés, Fatimah se projette dans l'avenir avec optimisme: "Nous survivrons, les choses iront mieux, nous vivrons mieux qu’avant", assure-t-elle.