Comment le conflit ukrainien a rempli les poches de Raytheon

Ces deux dernières années, le groupe US qui produit des systèmes antiaériens NASAMS ainsi que les missiles Stinger et Javelin a pu sérieusement améliorer ses résultats financiers après plusieurs trimestres de chute.
Sputnik
Affichant une baisse consécutive à l’approche de 2022, la société est parvenu à augmenter ses ventes de 6% à la fin de la même année grâce notamment aux commandes pour les Stinger et les NASAMS pour 662 et 698 millions de dollars respectivement.
L’année suivante, la demande n’a cessé de croître:
En juin 2023, le groupe a signé un contrat pour 1,15 md USD portant sur la livraison de missiles AIM-120 D-3 et C-8 AMRAAM à 18 pays, dont l’Ukraine.
Fin 2023, Raytheon a obtenu 2,8 mds USD pour la production de missiles GEM-T destinés aux systèmes Patriot.
Le cabinet d’audit Vertical Research Partners prévoit qu’à l’horizon 2026 cinq premiers groupes industriels militaires US, dont Raytheon, recevront jusqu’à 26 mds USD de revenu net.
Ce résultat ne sera pas assuré que par la crise ukrainienne, mais aussi par l’aggravation de la situation au Proche-Orient, notent les analystes.
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