Ce secteur "subit les conséquences de l'augmentation du coût du financement international, résultat de la non maîtrise, du taux d'intérêt, du taux d'échange", a expliqué la présidente de la Nouvelle Banque de Développement des BRICS.
Ainsi, lorsque la Banque centrale des États-Unis décide d'augmenter le taux d'intérêt, ceux qui ont des emprunts en dollars voient leur dette varier, a-t-elle précisé.
Selon Mme Rousseff, les monnaies locales "deviendront de plus en plus un instrument de financement".
Au cours du sommet à Johannesburg, les BRICS ont décidé de se pencher sur un projet monétaire, a-t-elle rappelé.
"Il n’est pas clair s’il s’agit d’une monnaie des BRICS ou de plusieurs monnaies de chaque pays. Ce qui est essentiel, c'est d'avoir un système de paiement", a souligné la patronne de la NBD.
Elle a également pointé le problème d'inégalité du coût des emprunts:
"D’après les calculs de la Banque mondiale, les pays africains paient des taux d’intérêt sur leurs dettes quatre fois plus élevés que ceux des États-Unis et six fois plus élevés que ceux de l’Allemagne".