"Les droits de l'homme sont devenus un instrument entre les mains de certains pays pour défendre leurs intérêts"
Si certains pays "parlent des droits de l'homme, ce n'est pas l'homme qui les intéresse", affirme Apollinaire Joachimson Kyélem de Tambèla, Premier ministre burkinabé, dans un entretien avec Sputnik Afrique.
"Quand c'est dans le sens de leurs intérêts, que les droits de l'homme soient brimés ou pas, ils ferment les yeux; ça ne les regarde pas", continue-t-il.
Pourtant, "quand ce n'est pas dans le sens de leurs intérêts, quand un de leurs agents, par exemple, est un peu inquiété après avoir été pris en flagrant délit d'espionnage", ces puissances commencent à parler des droits de l'homme.