"Beaucoup de jeunes ont vu leur carrière mise à mal à cause d'agents véreux, à cause des dirigeants de clubs véreux, des joueurs qui sont exploités et qui, malheureusement, ne sont pas rémunérés à la valeur de ce qu'ils produisaient sur le terrain", témoigne le journaliste.
La pratique prend particulièrement de l'ampleur en Afrique subsaharienne, selon lui. Au Cameroun, "les clubs soi-disant professionnels ne versent pas les salaires des joueurs comme cela devait l'être, ils ne paient pas les primes de transferts", indique Willy Kak. Par ailleurs, au Maghreb la situation est meilleure, note-t-il.
"Si les jeunes sont exploités, font l'objet des trafics, c'est aussi avec la complicité d'autres personnes qui ne sont pas toujours en Afrique, qui sont en Europe, aux États Unis et en Asie", souligne-t-il ajoutant que le fléau "est assez vaste".
Pour endiguer cette pratique le Camerounais appelle à créer des centres de formation qui encadreront les jeunes joueurs, "à mettre les moyens financiers et humains qu'il faut" par la Confédération africaine de football et surtout à "travailler avec les instances dirigeantes de nos États".