Un an d'escalade: les pertes matérielles à Gaza s'élèvent à 35 mds USD

Les destructions dans la bande de Gaza ont touché de nombreux édifices, paralysant les secteurs de la santé ou de l'éducation, ont déclaré à Sputnik deux responsables palestiniens.
Sputnik
Depuis le début de l'escalade dans la bande de Gaza le 7 octobre 2023, les destructions ont "tout touché", depuis les bâtiments résidentiels jusqu'aux mosquées, a déclaré ce lundi 7 octobre à Sputnik Ismail al-Thawabta, directeur du bureau des médias du gouvernement de Gaza.
Le secteur éducatif a aussi été impacté.
"L’armée d’occupation a complètement détruit 123 bâtiments universitaires et scolaires et en a partiellement détruit 334. En conséquence, 800.000 personnes n’ont pas la possibilité de recevoir une éducation. C'est un crime contre l'humanité", explique-t-il.
Tous les hopitaux de l'enclave ont été attaqués au cours de l'année écoulée, a pour sa part expliqué à Sputnik Khalil al-Daqran, porte-parole du ministère de la Santé. Selon lui:
24 hôpitaux sur 38 ont été complètement détruits;
82 centres médicaux sur 90 existants ont été anéantis,
133 ambulances ont été détruites,
1.015 agents de santé ont été tués,
310 ont été arrêtés,
3.000 médecins et infirmières ont été blessés.
"L'armée d'occupation a transformé la plupart des hôpitaux de Gaza en fosses communes. Plus de 30.000 patients n'ont pas pu se rendre à l'étranger pour se faire soigner. Nous sommes désormais au bord d’une catastrophe sanitaire. Si l’occupation continue, nous cesserons de recevoir des médicaments et du matériel médical", déclare-t-il.
Selon le ministère de la Santé de la bande de Gaza, près de 42.000 habitants de l'enclave ont été victimes des actions de l'armée israélienne. Les statistiques n'incluent pas les personnes tuées qui n'ont pas pu être extraites des décombres.
Selon les Nations unies, il faudra 80 ans pour que la région se rétablisse. L’estimation est basée sur le rythme de reprise observé lors des conflits précédents à Gaza.

Otages

Selon le Premier ministre israélien, la moitié des 97 otages encore détenus par le Hamas dans la bande de Gaza sont en vie. L'armée israélienne a officiellement confirmé la mort de 33 personnes. Le Hamas a pour sa part affirmé à plusieurs reprises que des otages israéliens mouraient lors des frappes aériennes israéliennes.
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