Au Burkina Faso, les efforts "de déstabilisation n’affectent pas les troupes", dit Ibrahim Traoré

Par contre, ces tentatives donnent aux troupes "encore plus de courage pour se battre", a déclaré le capitaine Ibrahim Traoré en répondant le 5 octobre à des questions d'auditeurs sur la radio RTB.
Sputnik
Il a abordé la tentative de déstabilisation dénoncée le 23 septembre. Tous les comploteurs devront en assumer les conséquences: "Sur les comploteurs, actuellement, nous avons passé deux années à sensibiliser, à parler, à mettre en garde. Les gens ont trouvé que l'on mettait trop en garde, mais c'était nécessaire pour que les Burkinabè voient d'eux-mêmes jusqu'où certains Burkinabè peuvent aller contre la patrie. Je ne vais pas rentrer dans les détails, chacun va assumer".
Le dirigeant burkinabé a évoqué la possibilité d’extradition de son prédécesseur, le lieutenant-colonel Paul-Henry Sandaogo Damiba, actuellement en exil au Togo. Ce dernier a été cité par le ministre de la Sécurité comme étant impliqué dans les récentes tentatives de déstabilisation.
Concernant la situation sécuritaire en général, Ibrahim Traoré a promis de "conquérir les 30% du territoire restants" en 2025.
Enfin, il est évoqué l'attaque terroriste survenue à Barsalogho fin août: "Je pense que j’étais personnellement visé. Barsalogho et moi, il y a une histoire. En juillet 2022, j’ai défié beaucoup d’ordres pour m’interposer pour que Barsalogho ne tombe pas. J’ai sacrifié beaucoup de choses à Barsalogho. Ils ont ciblé Barsalogho parce que ça allait me toucher".
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