Elle avoisine les 21% d'opinions favorables, un niveau observé lors de l'apogée de la crise des Gilets jaunes, lors du premier mandat de Macron.
Actuellement, cette chute survient sur fond de plusieurs processus:
La procédure de destitution d'Emmanuel Macron, lancée par le parti de gauche La France insoumise, qui, malgré sa victoire aux élections législatives, a été exclu du processus de formation d'un gouvernement.
La nomination d'un nouveau gouvernement issu des Républicains, après des semaines de retard.
La fin des Jeux olympiques à Paris, dont l'organisation a suscité de nombreuses polémiques.
Procédure de destitution
Le texte, qui vise à traduire le président de la République devant les deux chambres réunies du Parlement en vue d'une destitution pour "manquement à ses devoirs manifestement incompatible avec l'exercice de son mandat", a été nettement rejeté début octobre par 54 députés sur les 69 ayant pris part au vote. Seuls 15 députés - insoumis, communistes ou écologistes - se sont prononcés pour.
Lors d'une conférence de presse après le vote, les insoumis ont appelé leurs alliés du Nouveau Front populaire, PS compris, à les soutenir pour la suite de la procédure, c'est-à-dire l'examen du texte par tous les députés.
D'après la loi, ce débat doit avoir lieu au plus tard le 13e jour après l'examen du texte en commission, pour peu qu'il ne vienne pas percuter d'autres impératifs calendaires fixés par la Constitution (journée réservée aux groupes, séance des questions au gouvernement, etc).