Ukraine, Occident, espace post-URSS: déclarations clés du chef du Service russe de sécurité

Alexandre Bortnikov a pris part à la 55e réunion des responsables de sécurité des pays ex-soviétiques qui s'est tenue ce 4 octobre à Astana, capitale du Kazakhstan.
Sputnik
Voici l'essentiel de ses déclarations:
Le nombre de membres de la "Légion internationale" formée par l'Occident a atteint 18.000 combattants originaires de plus de 85 pays.
Avec ses provocations près de la frontière biélorusse, l'Ukraine veut impliquer les États baltes et la Pologne dans le conflit.
L'Occident n'a aucun intérêt à rétablir la stabilité en Transcaucasie et cherche à y déployer son propre contingent de "maintien de la paix" sous les auspices de l'Otan.
L'Occident exerce une pression croissante sur la Moldavie afin de la pousser à une confrontation ouverte avec la Russie.
Les explosions des bipeurs au Liban et en Syrie démontrent qu'il existe un risque de tentatives d'assassinat de fonctionnaires par les services spéciaux. "Il s'agit d'une menace directe pour la sécurité des pays de la Communauté des États indépendants".
En Pologne, en Lettonie et en Lituanie, des étrangers sont formés pour participer aux combats aux côtés de Kiev.
L'Ouzbékistan a aidé le Service russe de sécurité à identifier une cellule d'une douzaine de militants de l'État islamique au Khorasan* opérant en Russie.
L'Occident cherche à pousser les autorités arméniennes à se retirer de l'Organisation du traité de sécurité collective en échange de livraisons d'armes.
L’État islamique au Khorasan (également ISIS-K) est une organisation terroriste interdite en Russie
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