"Très avantageux pour l'Algérie, très désavantageux pour la France. On doit avoir le courage de le mettre sur la table", a déclaré Bruno Retailleau dans une interview aux médias hexagonaux.
"C'est une question de réciprocité", a insisté le ministre. Le texte en question réglemente la circulation, l’emploi et le séjour des ressortissants algériens en France. Il facilite la venue d'Algériens dans l'Hexagone.
Le document a déjà été révisé en 1985, 1994 et 2001, mais les trois avenants adoptés n’ont pas modifié ses grands principes. L'ex-Première ministre française Elisabeth Borne avait annoncé une quatrième révision qui n’a pas été réalisée.
Le Président Abdelmadjid Tebboune avait alors durement réagi à ce projet évoqué dans un premier temps en 2022. "Il y a une spécificité algérienne même par rapport aux autres pays maghrébins", avait-il déclaré dans une interview aux médias français.