Une famille gazaouie décimée: un bombardement israélien en tue 14 membres dans leur maison

Devant l'hôpital Chouhada al-Aqsa à Gaza, Jamal al-Durrah dit au revoir à ses proches qui ont péri dans la frappe sur Deir al-Balah. Six autres membres du foyer sont hospitalisés.
Sputnik
Il y a exactement 24 ans, une autre attaque israélienne avait tué son fils Mohammed âgé de 12 ans. Le garçon a perdu la vie le 30 septembre 2000 et le monde entier en a été témoin.
Plaqué contre un mur, il se cachait derrière un baril avec son père. Une caméra a immortalisé le moment de la fusillade. Ces images ont fait le tour de la planète et sont devenues le symbole de la "Seconde intifada".
Face à ce nouveau coup, Jamal al-Durrah n'a pas de mots pour exprimer sa douleur et son désespoir. Il a aussi du mal à comprendre pourquoi de simples civils ont été pris pour cible.
Selon lui, il n'y a pas d'endroit sûr à Gaza. Les Palestiniens sont poussés à se déplacer, alors que les camps sont ensuite frappés, ce qui fait penser que c'est fait exprès pour que l'attaque soit plus efficace, confie-t-il à Sputnik.
Les bombardements sont effectués par des missiles américains, insiste-t-il. Pour Jamal, les États-Unis sont aujourd'hui le premier sponsor du terrorisme dans le monde.
Mahmoud al-Durrah, lui, a le corps de son fils dans ses bras. Les bombardements meurtriers rendent les Palestiniens plus forts et ne font qu'accroître leur détermination, assure-t-il à Sputnik.
Depuis le début de la guerre dans la bande de Gaza en octobre 2023, Jamal al-Durrah a perdu son fils Ahmed, ainsi que deux de ses frères et leurs familles. Au total, les frappes israéliennes ont tué 79 membres de la famille Durrah.
Discuter