Frappes iraniennes contre Israël: Tel Aviv désormais confronté à plusieurs fronts

Cet avis a été exprimé auprès de Sputnik Afrique par un chercheur du Centre pour la diplomatie et le leadership africains de l'université de Johannesburg.
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L'armée israélienne commet une "terrible erreur" en mettant les pieds sur le sol libanais, estime Oscar Van Heerden. Pour lui, le "moment choisi pour cette invasion n'est certainement pas le bon".
"Les Israéliens sont déjà passés par là. Ils pensent que c'est un territoire familier. Mais ce qu'ils ne réalisent pas, c'est que les choses ont considérablement changé au Liban. Le Hezbollah, entre autres, s'est préparé à ce genre d'assaut", explique-t-il.
L'universitaire rejette l'idée selon laquelle un point de non-retour aurait été atteint, suggérant que la pression internationale de pays comme les États-Unis pourrait encore forcer Israël à désamorcer le conflit.
"Le Premier ministre Netanyahou a voulu intensifier la guerre, il a surtout voulu y entraîner l'Iran, parce que cela signifie qu'il peut poursuivre l'effort de guerre, rester dans sa position, parce que, comme vous le savez, il ne veut pas que la guerre s'arrête", souligne M.Van Heerden.
Il prône un cessez-le-feu et exhorte le gouvernement israélien à cesser de violer le droit humanitaire international. Ce n'est qu'à ce moment-là, selon lui, que les parties pourront s'asseoir à la table des négociations.
"Le meurtre de civils doit cesser", insiste-t-il. "La balle est vraiment dans le camp d'Israël. Pour l'instant, étant donné le soutien massif qu'il reçoit des puissances occidentales, Israël ne s'arrêtera pas tant qu'il aura l'appui et le soutien de tous ces pays".
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