"S'ils décident de livrer à l'Ukraine des armes de frappe massive en Russie et d'autoriser leur usage dans le territoire russe, ils devront s'attendre à une réaction ferme de la part de la Russie", poursuit-il.
Selon le politicien, cette riposte peut se passer "soit sur le territoire ukrainien", mais aussi "éventuellement frapper la source". Dans ce dernier cas, elle pourrait toucher l'"origine de ces bombardements", par exemple des "aéroports situés dans des pays de l'Otan".
"On va d'abord assister à une montée en puissance de ces ripostes avec des armes conventionnelles avant d'arriver éventuellement à l'utilisation d'armes nucléaires", explique-t-il.
M. Mettan souligne que les États-Unis "qui ont déjà une très lourde responsabilité en matière d'usage d'armes nucléaires" hésitent à "se lancer dans une nouvelle aventure qui risquerait de conduire à un anéantissement général de l'espèce humaine si cela devait aller jusqu'au bout".